Plusieurs fois millénaire, la fleuristerie évolue sans cesse. Des cueilleurs de lotus pour les pharaons, aux jardiniers des rois et jusqu’aux artisans actuels, l’histoire du métier de fleuriste évolue chaque jour. C’est un peu à l’image des nouvelles variétés de fleurs, des techniques et des spécialités naissantes qui réinventent l’art floral au fil des ans.

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Les egyptiens cultivés les Fleurs il y a très longtemps

 

Les origines antiques

C’est en Egypte antique qu’ont été trouvés les premiers arrangements floraux dans les sépultures et les reliefs sculptés en pierre. Les Grecs et les Romains utilisaient aussi des compositions de fleurs et de feuilles pour honorer les athlètes et les héros. Dès les premiers temps du christianisme, les jardiniers et les fleuristes ont même leur saint patron : saint Fiacre.

Toutefois, c’est avec l’évolution de la botanique moderne, que le recours aux métiers de fleuristes et d’horticulteurs commence à se développer. Apparaît alors, l’usage des gerbes et des bouquets avec une grande variété de fleurs assorties selon l’occasion : mariage, naissance, deuil, etc.

 

 

La naissance du métier

Bien que l’usage des végétaux décoratifs soit pratiqué depuis des millénaires, l’activité de marchands de fleurs est encore récente. L’histoire du métier de fleuriste telle que nous la connaissons aujourd’hui a commencé aux XVIIIème et XIXème siècles comme en témoignent les tableaux de l’époque.

A l’origine, la vente des fleurs était faite sur les étals des marchés ou par des marchands ambulants. Actuellement, la plupart du commerce floral se fait dans des boutiques spécialisées. Quant aux artisans, ils ont suivi, pour la majorité, une formation de « CAP fleuriste » sur l’art de créer des bouquets et des présentations florales.

 

 

Economie : une profession qui fleurit sur le web

Une bonne partie des chiffres d’affaires des négoces de fleurs est réalisée grâce aux ventes par internet. Face à cette manne, l’exercice du métier de fleuriste, nécessite bien plus que la facilité de contact, le sens des affaires ou un CAP.

En effet, afin de s’adapter aux nouvelles exigences des clients, les fleuristes réinventent leurs métiers et troquent leurs sécateurs contre des ordinateurs pour proposer :

  • des sites de commerce électronique et de livraison des commandes à domicile,
  • des services d'expertise en ligne pour renseigner leurs clientèles sur les fleurs à offrir,
  • des conseils pour les consommateurs qui veulent créer en libre-service leurs compositions florales.

C’est surtout les jeunes professionnels de l’art floral, qui écrivent les nouvelles pages de l’histoire des fleuristes ; un commerce artisanal qui se transforme en un métier de e-commerce. L'économie de ce secteur est solide, génère chaque année plusieurs milliards d'euros de chiffre d'affaires.

 

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