Odorantes et parfumées, se dressant tel un joli décor, séductrices dans l’âme, les fleurs ont toujours su charmer l’être humain. Ce dernier a inlassablement entretenu à travers l’histoire du métier de fleuriste une relation sensuelle olfactive et visuelle avec les fleurs. Mais au-delà de leur caractère romantique, les fleurs ont permis de développer une activité économique qui est celle du fleuriste.

L’économie des fleurs en France : un chiffre d’affaires en continuelle évolution

Le marché des fleurs en France est un commerce fleurissant, ce métier à l'avantage de commercialiser un produit symbolique de la culture française. En effet près de 80 % des ventes sont concentrées autour des fleurs coupées et des plantes fleuries, le reste du chiffre d'affaires correspond aux ventes de compositions florales et ses accessoires.

L’année 2017 démontre le poids de cette économie prospère En effet, ce marché des fleurs en France a généré à lui seul, environ 1 milliard d’euros, ce qui représente le tiers du commerce des fleurs et des plantes. Ce montant connaît une forte saisonnalité, puisque 25% des ventes concernent des fêtes annuelles comme la Saint Valentin, la Toussaint ou encore la Fête des Mères.

 

 

L’économie des fleurs en France : une activité constante

Être un fleuriste professionnel nécessite avant toute chose, un CAP ainsi que de très nombreuses connaissances qui allient différentes disciplines, telles que la maîtrise de la botanique et de l'horticulture, ou encore informer, conseiller et surtout être un bon commercial qui sait vendre son produit en toutes occasions, tout en s’adaptant aux demandes et exigences des clients, mais aussi étendre son activité durant toutes les saisons.

Un nombre de fleuristes presque stable

L’activité de fleuriste est stable depuis environ dix ans et ne connaît pas la crise. En effet, cette activité a vu installer plus de 15 500 de boutiques, la majorité étant indépendante, mais les réseaux de franchise se développent de plus en plus…

Un nombre de salariés permanent

Avec une majorité masculine, les salariés qui choisissent d’exercer le métier de fleuriste sont de sexe masculin et bénéficient, le plus souvent, d'un contrat de type CDI. Ce travail leur assure une certaine stabilité professionnelle et financière.

Spécialisés dans la vente de bouquets, les fleuristes sont dotés de compétences techniques et artistiques qu'ils mettent au service de leurs clients.

Un fleuriste travaillant à son compte au sein d’une boutique bien placée peut dégager des revenus allant de 2 000 € à 4 000 € par mois, lui permettant ainsi des conditions de vie bien convenables.

Au-delà de son aspect économique, les fleurs restent toujours indémodables, indétrônables et dans l’air du temps. Hôtesses de toutes nos célébrations, celles-ci avaient, ont et auront encore de beaux jours devant elles.