Pour avoir sa boutique de fleurs, en reprenant une activité existante, il y a des étapes à franchir. La vente de fleurs est un commerce comme les autres. Étudier le projet, analyser les chiffres clés et la rentabilité de la société à racheter est essentiel.

1. Se poser les bonnes questions | 2. Plan | 3. Se financer | 4. Trouver sa boutique

Commerce bien placé avec parking proche

 

1 - Que savoir avant de se lancer ?

Prendre l’initiative de racheter un fleuriste n’est pas une mission simple. Cette opération délicate nécessite certaines démarches qui vont être décisives pour le reste de la procédure. Il est, alors, impératif, de se poser les bonnes questions pour racheter un fonds de commerce. Ainsi, il faut déterminer précisément la « taille de la société » qu’on souhaite reprendre, connaître le « métier de fleuriste », viser la bonne zone géographique et bien étudier son « budget » maximum. Pour bien préparer le rachat voici les questions les plus efficaces qu’on doit se poser :

Quels sont les éléments qu’on achète dans un fonds de commerce ?

Le fonds est identifié par des éléments matériels comme les machines et les outils, mais aussi, des éléments immatériels comme la clientèle et les contrats

 

Comment valoriser le fonds ?

Si l’objectif de l’acheteur est d’avoir sa boutique de fleurs à une adresse bien déterminée (centre ville), il valorise son fonds en fonction du droit au bail.

Autrement, si l’acheteur souhaite reprendre le magasin et continuer le business, la valeur de la vente se qualifie, alors, en fonction d’éléments tels que la clientèle, l’enseigne et le matériel.

 

Quelles sont les vraies raisons de la vente ?

Il est impératif de se renseigner sur le fleuriste propriétaire et son motif principal de la mise en vente de son fonds.

Certains fleuriste cèdent leur entreprise suite à des problèmes de santé. D’autres par nécessité de céder l’entreprise, vu qu’ils arrivent à un certain âge ou pour changer de vie et de métier.

Cependant, il existe des vendeurs qui disposent de projets alternatifs ou souhaitent se recentrer sur certains métiers en laissant tomber d’autres, en les vendant.

 

 

2 - Élaborer un plan de développement

La préparation d’un plan de développement est une opération délicate. Ainsi, pour réussir son business plan, l’entrepreneur doit connaître les points clés qui vont le guider dans la création de ce dossier.

 

Qu’est-ce qu’un business plan ?

C’est, d’abord, un document de synthèse qui va récapituler le parcours de l’entrepreneur, le marché et le secteur d’activité de fleuriste, ainsi que les besoins du démarrage. Il va, également, détailler les moyens de financement prévus et la rentabilité, si on souhaite reprendre un magasin de plantes.

 

De quoi se compose-t-il ?

Ce dossier doit contenir :

  • la présentation de la formation l’entrepreneur et de sa vie professionnelle,
  • la présentation du secteur,
  • la future stratégie commerciale du fleuriste,
  • les besoins financiers,
  • la rentabilité,
  • le statut juridique, fiscal et social.

 

Quelle est l’utilité d’un Business Plan ?

Le Business Plan sert en premier lieu, à l’entrepreneur de se fixer des objectifs et de prévoir le chiffre d’affaires.

En second lieu, il permet de convaincre les futurs financeurs qu’ils soient banquiers, Business Angels ou d’autre formation, pour s’investir dans le projet. Donc, il fait office de passeport pour avoir le financement souhaité.

 

Comment le réussir ?

Pour établir son Business Plan, il est possible de faire appel à un professionnel tel qu’un expert-comptable, dès le début de la démarche. Cependant, il existe certains éléments qu’il faut regarder de près pour réussir ce plan de développement. Il faut, donc :

  • soigner la forme du document au niveau du texte et du nombre de pages,
  • mettre des visuels, des tableaux et des graphiques pour à attirer l’attention,
  • mettre en avant la valeur ajoutée par rapport à la concurrence,
  • mettre une section témoignages presse ou interviews,
  • argumenter avec des discours ambitieux qui mettent en avant des choses simples et qui rassurent avec des chiffres.

 

 

3 - Financer l’achat de son fonds

Dans le cas de rachat d’un fonds, on hérite de la clientèle, le droit au bail, les marques, les stocks, et on reprend le personnel. Il est donc très important de valoriser ce fonds. Dans le cas du rachat des titres (parts sociales) de la société, on rachète les dettes et on gère le passé du cédant de cette entreprise. Il est donc fondamental d’assumer les risques du passé. Lors de la reprise d'un fonds de fleuriste, le repreneur investit obligatoirement une partie de ses économies, afin de constituer son apport personnel, qui, doit souvent être complété par un financement extérieur tel qu'un crédit.

Ainsi, il existe différentes façons d’acheter un fonds. On en dénomme principalement :

  • l’apport personnel selon le prix du commerce de plantes,
  • les prêts d’honneur ainsi que d’autres types de prêts,
  • le « Love Money » ou l’investissement des amis et des proches dans le projet,
  • le prêt professionnel sur une durée déterminée,
  • le Leasing ou crédit-bail.

D’une manière générale, les entrepreneurs qui souhaitent vendre leurs sociétés, visent un profil déterminé. Ce dernier doit être légitime en termes de formation et d’expérience en culture d’entrepreneur, par rapport à ce qu’ils vendent.

 

 

4 - Ou trouver des fleuristeries à vendre ?

Dans le cadre de la recherche et si on dispose de la bonne formation et d’une idée claire sur les différentes caractéristiques du fleuriste qu’on vise à acheter, il faut viser large. Pour ce faire, il existe des plateformes dédiées, qui rassemblent les petites annonces de vente de fleuristerie et les offres à céder, avec toutes les informations autour de ces entreprises en question. Une fois, on a déterminé la cible et le rapport financier, on peut diffuser cela par le biais de contact direct auprès des professionnels à travers différents types de plateformes.

Ces dernières peuvent être :

  • des sites internet sur lesquelles on peut consulter des annonces d’offres à céder,
  • des annuaires professionnels qui listent les entreprises mises en vente,
  • des portails qui traitent exclusivement de la reprise d’entreprise.

Par ailleurs, il est possible d’avoir recours à des intermédiaires tels que les cabinets de transmissions, qu’on a la possibilité de contacter directement, par une approche de courrier ou par téléphone.

En outre, il y a grand intérêt à contacter des professionnels tels que les experts-comptables, les avocats, les notaires et les structures de conseils, qui sont en mutuel contact avec les entrepreneurs.

Concrètement, il faut être en capacité à joindre des gens placés au centre des entrepreneurs et des sociétés, tels que les CCI.

 

 

Autres méthodes pour être fleuriste indépendant :

Créer sa boutique

Se franchiser

Avoir son commerce itinérant